Lors de l’événement Quartier Général, le concours Money Time a mis en lumière des entrepreneurs talentueux issus des quartiers. Parmi les 200 candidatures, trois lauréats ont été distingués pour leur projet innovant. Grégory Schepard a été récompensé dans la catégorie « L’impact voit grand » avec sa ferme urbaine Ma Salade à Toit, qui vise à offrir des fruits et légumes frais tout en créant des emplois. Instantanément, Moulay El Alaoui a remporté la catégorie « A vos marques, prêts, financez » grâce à son complexe d’urban foot Clermont Five, qui connaît un succès grandissant en valorisant les quartiers populaires. Enfin, Mido Soliman a reçu un prix dans la catégorie « Les clés de l’invest » pour son projet audacieux de rollers électrifiés Atmosgear, qui connaît déjà une belle traction sur le marché.

Le concours Money Time est une véritable plateforme dédiée à l’entrepreneuriat, mettant en avant les initiatives et les projets innovants issus des quartiers. Lors de la dernière édition, qui s’est tenue lors de l’événement Quartier Général le 5 décembre dernier, trois entrepreneurs se sont particulièrement distingués. Avec un total de 200 candidatures, douze lauréats ont eu l’opportunité de pitcher leurs idées devant un jury d’experts. Parmi eux, Grégory Schepard avec sa ferme urbaine Ma Salade à Toit, Moulay El Alaoui qui a fondé le complexe d’urban foot Clermont Five, et Mido Soliman, créateur des rollers électrifiés Atmosgear. Découvrons leurs parcours inspirants et leurs conseils pour réussir dans l’univers impitoyable de l’entrepreneuriat.

Ma Salade à Toit : Une ferme urbaine au cœur de la ville

Dans un monde où l’accès à des aliments frais et de qualité peut s’avérer compliqué, la proposition de Grégory Schepard se veut innovante et engageante. Ma Salade à Toit, cette ferme urbaine qui doit ouvrir à Noisy-le-Grand en 2025, ambitionne de réconcilier les citadins avec une alimentation saine. En s’installant sur une toiture de 5 000 m², ce projet écoresponsable souhaite transcender les frontières entre la ville et la nature.

Grégory, ancien journaliste passionné par les enjeux environnementaux, a décidé de passer de l’autre côté du miroir. « Je suis passé de l’observation à l’action », confie-t-il sur scène. Ma Salade à Toit se distingue non seulement par son ambition de cultiver des légumes frais, mais aussi par un modèle économique audacieux qui repose à 80 % sur la valorisation de sa production. Le but ? Offrir aux visiteurs des repas préparés sur place, intégrant les fruits et légumes cultivés sur le toit.

Mais l’impact de Ma Salade à Toit ne se limite pas à la simple vente de produits. Grégory souhaite créer un véritable lieu d’échanges, où les habitants pourront participer à des ateliers pédagogiques, des conférences et des événements. « Ce sera une ferme vivante au cœur de la ville », souligne-t-il. Avec un objectif de 50 000 repas servis par an et la création de 8 emplois, ce projet a le potentiel d’impacter près de 13 000 habitants de quartiers prioritaires.

Le conseil de Grégory Schepard pour un pitch réussi

Dans son voyage entrepreneurial, Grégory a compris l’importance d’être déterminé et authentique. « Il faut croire en son projet et transmettre cette passion aux décideurs », enjoint-il. L’un des secrets d’un pitch réussi, selon lui, repose sur l’art de la simplicité. « Racontez votre projet sans trop de fioritures et misez sur un support visuel pertinent », conseille le cofondateur. En gardant ces éléments en tête, le discours devient naturel et convaincant.

Clermont Five : Un complexe d’urban foot florissant

La passion du sport peut aussi se transformer en un projet entrepreneurial solide. Pour Moulay El Alaoui, ancien salarié de la SNCF et amoureux du football, l’envie de créer son propre complexe de foot s’est imposée à lui comme une évidence. Situé à Clermont-Ferrand, Clermont Five devient rapidement le lieu de rencontre pour les amateurs de football grâce à ses trois terrains intérieurs accessibles en Zone Franche Urbaine.

Ce projet s’est inscrit dans la dynamique de renouvellement des quartiers populaires. « Je veux transformer ce que l’on pourrait considérer comme un inconvénient en un point fort », souligne Moulay. En jouant sur la proximité avec les zones populaires, il réussit à attirer une clientèle nombreuse, générant un chiffre d’affaires en croissance rapide, et qui est passée de 200 000 euros à 340 000 euros en l’espace de quelques années.

Le succès de Clermont Five ne s’arrête pas là. Avec une gestion optimisée qui a déjà permis d’organiser plus de 400 anniversaires et 10 team buildings annuels, le complexe s’est imposé comme un lieu incontournable. Attirant 40 000 clients par an, Moulay a intégré les divers besoins des communautés environnantes pour en faire un lieu de rassemblement familial et sportif.

Le conseil de Moulay El Alaoui pour un pitch réussi

Moulay a sa propre méthode pour rédiger un pitch percutant. « Il faut puiser au fond de soi et être autonome, sans se laisser influencer par des outils extérieurs », indique-t-il. En travaillant sur sa capacité à synthétiser, il a appris à présenter son projet de manière concise, tout en restant ouvert à l’improvisation, ce qui peut créer un moment authentique et marquant pour le jury.

Atmosgear : Innover avec des rollers électrifiés

Dans le domaine des sports et de la technologie, Mido Soliman apporte une innovation remarquable avec Atmosgear. Enraciné dans sa passion pour le roller, Mido a voulu dépasser les attentes du marché avec des patins qui sont à la fois électrifiés et télécommandés. Sa vision : redonner vie à un sport populaire en utilisant des technologies de pointe. « Je suis devenu ingénieur pour entreprendre », déclare-t-il avec passion.

Atmosgear se distingue grâce à deux brevets innovants : un moteur compact qui se fixe directement dans le roller et une assistance intelligente contrôlable soit par une manette soit par la détection des mouvements de l’utilisateur. En trois ans, Mido a non seulement réussi à produire 500 premiers modèles, mais il vise maintenant à atteindre 4 000 pièces avec des ambitions beaucoup plus vastes.

Désireux de conquérir le marché, Mido s’est tourné vers la grande distribution et envisage une expansion à l’international, ciblant des pays où le roller est une culture à part entière, comme les États-Unis. Fort de ses rencontres avec des patineurs lors d’une tournée à travers 12 villes américaines, il a sécurisé près de 100 000 dollars grâce à une campagne de crowdfunding, une première étape vers la mondialisation de sa marque.

Le conseil de Mido Soliman pour un pitch réussi

Mido privilégie le naturel dans ses présentations. « Plus je répète, moins je suis spontané », révèle-t-il. Sa stratégie consiste à organiser ses idées par points clés, tout en laissant de l’espace pour la spontanéité et le vécu. En partageant son histoire personnelle, il parvient à établir une connexion authentique avec son auditoire. Pour lui, la clarté et la simplicité sont essentielles, alors un projet complexe doit toujours être rendu accessible.

Impact et résonance des initiatives des lauréats

La réussite de ces trois entrepreneurs lors du concours Money Time reflète l’importance croissante des projets portés par des acteurs issus des quartiers. L’initiative, qui offre des possibilités de financement et une visibilité accrue, permet à des idées innovantes de voir le jour et d’apporter des solutions aux problématiques urbaines. Que ce soit à travers l’agriculture urbaine, le sport ou la technologie, chaque projet démontre un potentiel incroyable d’impact social et économique.

Ma Salade à Toit, par son approche durable, s’engage à lutter contre l’insécurité alimentaire en offrant des produits frais, tout en créant des liens de proximité. Le Clermont Five de Moulay, de son côté, prouve que le sport peut également être un vecteur d’intégration sociale, facilitant l’accès à des activités physiques dans un cadre adapté. Enfin, Atmosgear met en avant l’innovation technologique pour revigorer un secteur de loisirs, en rendant le roller accessible par de nouveaux moyens.

En mettant l’accent sur ces réussites, le concours Money Time ne fait pas qu’encourager des idées novatrices ; il donne également l’occasion de valoriser des parcours souvent méconnus et de transformer des visions en projets concrets. Ces initiatives ouvrent la voie à de nouvelles possibilités pour les entrepreneurs de demain, tout en inspirant d’autres à s’engager dans leurs propres parcours.

Pour en savoir plus sur les enseignements de ces lauréats ou découvrir d’autres histoires inspirantes, n’hésitez pas à consulter des ressources utiles et gratuites sur l’entrepreneuriat comme ce lien qui regorge de succès chouchous.

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Le concours Money Time et ses lauréats sont la preuve vivante que l’entrepreneuriat, même dans des contextes difficiles, peut être un vecteur de changement et d’innovation. Les histoires de Grégory, Moulay et Mido sont autant de sources d’inspiration pour tous ceux qui souhaitent se lancer dans l’aventure entrepreneuriale.

Témoignages des lauréats du concours Money Time

Le concours Money Time, qui s’est tenu lors de l’événement Quartier Général, a mis en lumière des entrepreneurs talentueux issus des quartiers. Parmi les 200 candidatures, trois d’entre eux ont particulièrement brillé et ont partagé leur parcours inspirant.

Grégory Schepard de Ma salade à toit a vu son projet de ferme urbaine récompensé dans la catégorie « L’impact voit grand ». Il a exprimé avec enthousiasme sa vision d’offrir des fruits et légumes frais au cœur de la ville. “Ce projet, c’est un saut dans l’inconnu, mais je suis convaincu de son potentiel. J’ai toujours voulu allier mes compétences en journalisme avec mes préoccupations environnementales !” a-t-il déclaré. Ses ambitions vont au-delà de la simple production, il désire créer un lieu de rassemblement et de sensibilisation pour la communauté locale.

En ce qui concerne Clermont Five, son fondateur Moulay El Alaoui a su transformer sa passion pour le football en un véritable succès entrepreneurial, en remportant le prix dans la catégorie « A vos marques, prêts, financez ». “J’ai toujours voulu donner un nouvel élan au sport dans ma ville. Mon complexe d’urban foot n’est pas seulement un espace, c’est une communauté autour de valeurs sportives et sociales. Chaque week-end, je vois les enfants très motivés, et cela me donne la force de continuer.” a-t-il partagé, évoquant le fort taux de remplissage et l’engouement des jeunes pour les activités proposées.

Enfin, Mido Soliman d’Atmosgear a captivé l’audience avec son innovation en matière de rollers. Récompensé dans la catégorie « Les clés de l’invest », il a mentionné : “J’ai grandi avec le roller, et aujourd’hui, j’ai réussi à conceptualiser un produit qui change la façon de patiner. Ce n’est pas juste une invention, c’est un rêve que je concrétise !”. Avec une technologie brevetée qui équipe maintenant ses rollers, Mido a d’ores et déjà des ambitions internationales, partageant les retours positifs obtenus lors de sa tournée aux États-Unis.

Ces témoignages illustrent la passion et la détermination de ces entrepreneurs qui, malgré les défis, ne cessent d’innover et de croire en leurs projets. Leurs réussites sont une inspiration pour tous ceux qui aspirent à faire bouger les choses dans leur communauté.